Je monte désormais à l'observatoire de préférence en vélo. J'ai photographié le vélo dans la grosse montée qui débute à 30%. On voit le départ de la pente vers la droite, vers 300m d'altitude, avec en face le chemin qui descend vers la Marina. Ensuite il y a une photo à 28% et une à 23%, plus loin.
On comprend pourquoi c'est dur à grimper (3-4 km/h et problème d'équilibre), pourquoi le vélo se cabre et en descente, l'énorme poids en appui sur les bras.
Si on arrête une voiture à cet endroit, le démarrage en côte est difficile. Et même lancée, il faut repasser la première.
J'ai juste deux autres collègues qui ont également fait l'ascension du Houëlmont en vélo.
François, le directeur, venait en vélo au début, jusqu'à un sérieux accident en bloquant la roue avant dans une fente en descente à 20%, qui lui avait permis d'apprendre à planer ;-)
Pascal vient parfois en vélo, mais fait une grosse partie en poussant son vélo (qui n'a pas la même démultiplication que le mien).
Sylvie, notre secrétaire, m'a pris pour un fou et ne voulait pas me croire. Il a fallu qu'Alex témoigne en me comparant à Armstrong !
Nous sommes donc à trois sur le podium, François et moi premiers ex-æquo, seuls à rester en selle. Mais en fait il n'y a personne d'autre dans le peloton ;-)
Après deux jours consécutifs en vélo, on m'a proposé une sortie de terrain improvisée pour le lendemain.
Le voyant de la voiture indiquait bien une sous-pression sur les quatre pneus, qui étaient passés à 1,7 bar au lieu de 2 bar. Le plus étrange est que les 4 pneus aient passé le seuil de sous-gonflage en même temps, entre deux utilisations le même jour, et pas à quelques jours d'intervalle. Ça me paraît rapide pour un dégonflage dû au soleil. Mais contrairement à ce que je pensais les capteurs fonctionnaient bien.
C'est une déformation professionnelle : sur une voiture bourrée d'électronique, quand elle se plaint, je cherche les bugs :-(