Je suis monté à l'observatoire en vélo sur toute la longueur, sans que quelqu'un me prenne au passage.
Mon but était de ne pas dépasser 150 pulsations cardiaques par minute, mais sur certaines pentes, il faut «pousser le moteur» pour rouler à une vitesse suffisante pour tenir l'équilibre. Dans la dernière grosse montée (débutant à 30% et finissant à 20%), mon c½ur est monté à 174ppm, à 3km/h. En épreuve d'effort il y a quelques années, j'avais plafonné à 178ppm !
Mais c'est faisable de monter en vélo. (Depuis j'ai recommencé plusieurs fois). Je compte bien venir tous les jours en vélo, et si possible en tricycle (que je vais acheter).
- moi, un mètre devant le cratère Sud. Le vent soufflait face à moi, gardant les fumerolles principalement dans mon dos ;
- Gilbert et Olivier, géochimistes faisant des prélèvements de gaz volcaniques (vapeur d'eau chargée d'acides et de gaz toxiques) ;
- Olivier insérant une sonde de température à la sortie de la fumerolle. Il porte une combinaison en matière plastique résistant aux acides, des gants, une cagoule, et un masque intégral avec respirateur (turbine dans le dos) et filtres à gaz ;
- échantillon de soufre (chaud) déposé par les gaz. Cette quantité se dépose en une semaine ;
- température relevée par la sonde : 98°C.
Stéphane du Parc National nous a passé un CD-Rom avec les photos qu'il avait prises au sommet de la Soufrière le 13 décembre quand nous avons fait les prélèvements de gaz.
On voit :
Voici une petite (2cm) grenouille qui est venue visiter mon appartement :
Pour répondre à une question posée, le «fil à la patte» est un cheveu tombé sur le carrelage. La grenouille est très petite, j'ai approché l'appareil à 20cm et j'ai retaillé la photo (2048x1536), sans la mettre à l'échelle comme les autres de cette page.