Dans mon bestiaire du 12 août, je vous avais mis une photo de frégate, un oiseau marin. Pour rappel, la frégate, ça ressemble à ceci (la seconde photo est inédite) :
Je suppose que la plupart de mes lecteurs fidèles (ou infidèles, peu importe), vivant en France, ne connaissent pas très bien non plus les pélicans. Ce sont donc des oiseaux marins, et non des oiseaux d'estaminets sirotant leur bière avec leurs moules-frites, carbonnade flamande ou potjevlesch.
Ils font une taille respectable, proche de celle des frégates, un peu plus d'un mètre d'envergure.
Les pélicans étant des oiseaux marins, il faut d'abord qu'ils décollent de la mer :
En détail, la leçon de ski nautique ascensionnel :
Une fois dans le ciel, ils planent à 10 ou 20m d'altitude pour repérer les bons poissons.
Avant de décrocher de leur trajectoire pour plonger en piqué sur le poisson choisi. En une fraction de seconde, l'oiseau se retrouve sous l'eau, par 1m de fond, sans s'être cassé de vertèbre (la technique doit être aussi précise que pour un plongeon humain), avec le poisson dans le bec. Son bec s'ouvre sur une grande poche qui se gonfle en se remplissant d'eau et qui agit comme une épuisette. De plus, le poisson, assommé par l'onde de choc du plongeon, s'attrape facilement.
Je complète le bestiaire avec d'autres photos retrouvées dans celles des derniers mois :
Un bourdon sur un jeune noni, un anoli sur un noni, un crabe de terre (miam !), un colibri huppé (plus grand sur votre écran qu'en réalité, 5cm environ).
